Église Saint Hilaire et Saint Loup – Samois sur Seine

Coordonnées:

Rue Auguste Joly, 77920 Samois sur Seine

| Contact: Geneviève ANTON

 

Paroisse appartenant au secteur de Bois-le-Roi: organisation du secteur

Informations pratiques:

 

Horaire des messes Demande de certificats Baptêmes
Adoration perpétuelle Sacrement des malades Catéchisme
Pôle missionnaire Obsèques Mariage

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Église Saint Loup et Saint Hilaire de Samois-sur-Seine

 

C’est en 1068 que l’église de Samois fut construite sous Philippe 1er à l’emplacement d’un couvent de l’Ordre de Saint Augustin.Saint Hilaire et Saint Loup, tous  deux évêques, en sont les saints patrons

De l’église primitive, ravagée à l’époque par des guerres intestines, il ne reste que la base de la tour du clocher. Quatre piliers soutiennent un solide beffroi carré sur les faces duquel s’ouvrent deux baies en plein cintre dites géminées ; Leurs archivoltes reposent sur des colonnettes jumelées dont les chapiteaux sont ornés d’éléments gravés. Cette tour portant une  pyramide quadrangulaire et terminée brusquement en pointe obtuse est une belle représentation du style romano-byzantin qui régnait au XIème siècle.

 Sur la place de l’église, nous découvrons à gauche du portail la reproduction d’une croix en pierre du XIVème siècle dont l’original, classé monument historique, a été placé à l’intérieur de l’église pour la protéger des intempéries. Pour échapper aux révolutionnaires de 1789, elle fut descendue dans un puits. Elle provient de l’ancien cimetière ; Elle porte sur une face la sculpture de saint Hilaire et dans les trèfles Saint Loup, la Vierge, sainte Barbe et un martyr et sur l’autre face le Christ en Croix entouré d’une couronne d’épine incomplète.

 L’église est orientée, c’est-à-dire tournée vers le soleil levant.

  A gauche des massifs piliers du clocher, le chœur en pierre est du XIIème siècle. Il a gardé ses arcs ogives et formerets sur des colonnes engagées et des chapiteaux ornés de feuillages mêlés de têtes et d’animaux fantastiques.

A cette époque a été ajoutée au collatéral de droite une chapelle aujourd’hui sacristie qui a des baies ternées datant des restaurations des XVe et XVIe siècles.

Sur l’autel de la chapelle de gauche, on peut admirer une superbe statue monolithique de la Vierge à l’Enfant du XIVe siècle. Les vitraux actuels de cette chapelle ont été réalisés en 1903 par la maison Drouin et représentent la vie de la vierge : Mystères joyeux, douloureux et glorieux du Rosaire

L’ancien maître-autel a été récemment déplacé contre le mur du chevet. Copie d’un autel renaissance, il a en façade les sculptures du Christ entouré des quatre évangélistes que l’on retrouve sur la tapisserie contemporaine de l’apocalypse de saint Jean qui le surplombe. Au dessus une fenêtre à lancettes et à deux meneaux  qui recevra au XIXe siècle des vitraux réalisés par   maître Maréchal de Metz et représentant saint Loup, saint Hilaire et saint Vincent.

Un nouvel autel en chêne au centre du chœur présente sur sa face avant une sculpture en bois polychrome représentant une « Cène » avec les disciples d’Emmaüs encadrée par les évêques Saint Hilaire et Saint Athanase. Il a été réalisé par Arlette Barré-Laprade.

 Les deux travées de la nef, reconstruites au XIIe siècle, démolies au XIIIe, furent remplacées par une nef de style unique, détruite au XVe par les invasions anglaises.  La voûte ogivale actuelle date du XXe siècle.

Les colonnes d’origine de cette nef à quatre travées sont bien dégagées et supportent des chapiteaux d’une grande finesse : feuilles d’acanthe mais aussi de chêne et de lierre.

Les verrières des collatéraux, restées vides très longtemps ont reçu en 1961 des vitraux du maître Callixte Poupart sur le thème des béatitudes.

Une très belle Vierge à l’Enfant en bois sculpté du 18e siècle accueille les visiteurs dans le narthex, à droite en entrant.

De l’autre côté à droite est placé un bénitier de pierre de 1644 provenant de l’ancien cimetière qui jouxtait l’église.

Dans le coin gauche du narthex se trouve le baptistère avec une cuve copie d’un modèle Renaissance.

Dans le coin droit a été installé un petit musée avec des objets de culte et ornements des Eglises de Samois et Bois le Roi.

Un tableau représentant « les Fiançailles de Sainte Anne », peint par Carlo Maratta (1625-1713), peintre favori du saint Siège et chef incontesté de l’école Romaine. Louis XIV le nomma son 1er peintre.

Sous le tableau une maquette de bateau de 1883. Ces gabares servaient à l’approvisionnement de la capitale  en foin ou plus particulièrement ici pour le transport du charbon de bois de la forêt de Fontainebleau.

Enfin une  grande châsse en bois sculpté de style Renaissance, reliquaire probable de Saint   Hilaire.

Texte publié avec l’accord de son auteur Josette Dufour

 

 

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