Pourquoi une nouvelle traduction du Missel romain ?

 

Pourquoi une nouvelle traduction du Missel romain ?

 

C’est la question qui a été posée par un certain nombre de paroissiens et  à laquelle nous allons nous efforcer de répondre. En effet, depuis le premier dimanche de l’Avent, l’Église de France a mis en usage une nouvelle traduction du Missel romain. Dans l’histoire, depuis le concile de Trente, dans un esprit d’unité, Le Magistère avait souhaité qu’un seul Missel soit utilisé. Depuis,  il y a eu plusieurs réformes, la dernière ayant été voulue et initiée par le concile Vatican II, le jeudi 26 mars 1970 où la possibilité de passer du latin aux langues vernaculaires a été autorisée.

Au cours des cinquante années qui nous séparent de la première édition, Rome invitait les différents pays à remettre en chantier la traduction des livres liturgiques, dont le Missel. Ainsi en 2014, les assemblées ont entendu une nouvelle traduction des lectionnaires et aujourd’hui, après le travail de longue haleine de divers experts, nous sommes invités à accueillir celle du Missel.

Il ne s’agit en aucune manière d’une réforme du Missel, mais seulement d’une nouvelle traduction.

Certaines formules vont  peut-être, dans un premier temps, nous surprendre, ce qui est tout à fait normal. Il nous faudra, cependant, avec le temps, nous les approprier, comme ce fut le cas pour la nouvelle traduction du Notre Père qui nous est, à présent, devenue familière.

Concernant cette nouvelle traduction du Missel, nous risquons donc d’être un peu  surpris. Ceci étant dit, elle nous permettra, néanmoins, de poser un regard neuf sur le mystère de l’Eucharistie, mystère pascal du Christ qui se rend présent au milieu de nous, parle à notre cœur, nous nourrit de sa vie et nous envoie dans le monde comme témoin de sa résurrection.

La Rédaction