Méditation sur l’Epiphanie

 

L’Epiphanie, c’est la fête des mages, le récit de leur aventure.  Des hommes,  venus d’orient,  subjugués par un astre qui brille dans le ciel, découvrent un nouveau-né dans les bras de sa mère. Il faut prendre au sérieux ce que raconte cette histoire sur la présence de Dieu dans nos vies car le trajet de mages nous montre le chemin. L’évangile de ce dimanche nous donne ce conseil. Les étoiles qui brillent dans notre ciel mènent bien au divin. Mais ce divin, quand on le trouve, ne ressemble  ni à un roi ni à un puissant, mais dans un être vulnérable et impuissant qui ouvre à la vie en plénitude.

Si  saint Matthieu ne précise pas le nombre des mages, la tradition ultérieure parlera de Gaspard, Melchior et Balthazar. Ils représentaient ainsi les Blancs, les Jaunes et les Noirs, c’est-à-dire l’ensemble de l’humanité conviée à se laisser éclairer par Jésus, la lumière et la vie du monde.

A Noël, Dieu   naît dans la grande intimité familiale, avec la présence de quelques bergers. A l’Epiphanie, l’étoile brille pour tous les hommes et les rejoint partout où ils sont. Chaque  peuple est ainsi appelé à adorer Dieu selon ses richesses humaines et culturelles propres, en étant le plus attentif possible aux plus petits, aux faibles et aux plus démunis.

Accueillons donc Jésus comme celui qui donne sens à nos projets et guide nos familles, nos pays et notre monde.

Père José