Marie un modèle de foi  pour nous aujourd’hui

 « Marie un modèle de foi  pour nous aujourd’hui »

 

 

 

La foi catholique a su reconnaître en Marie un signe privilégié de l’amour de Dieu. Dieu nous appelle désormais ses amis. C’est de cette affection, de cette confiance, de cette sécurité que nous parle Marie.

 

Voilà pourquoi son nom touche notre cœur. Les rapports de chacun de nous avec sa propre mère peuvent nous servir d’exemple et de modèle pour nos rapports avec la Dame « au « Doux Nom de Marie ».

 

Nous devons aimer Dieu avec le cœur avec lequel nous aimons nos parents, nos frères et sœurs, les autres membres de notre famille, nos amis ; car nous n’en avons pas d’autre. C’est donc avec ce même cœur  que nous fréquenterons Marie.

 

Marie tient une place privilégiée dans la foi chrétienne. Mère de Jésus, elle est la première des disciples, celle qui a toujours fait la volonté de Dieu, écoutant sa parole et la mettant en pratique. Mère de Dieu, Marie est aussi mère des hommes. Elle les guide, apaise et console.

 

Jean-Marie Vianney, le Saint  curé d’Ars avait, depuis l’enfance, une dévotion pour la Vierge Marie. A huit ans, pendant la garde du troupeau, il invitait ses camarades pastoureaux à réciter à genoux le chapelet devant l’image de Marie.  Prêtre, il s’efforça de faire aimer Marie à tous ses chrétiens, comme à ceux qui venaient se confesser. Les fêtes mariales étaient pour lui des jours de fête et de joie. Il y préparait tout le monde par surcroît de ferveur. Il vénérait spécialement Marie sous le vocable de l’Immaculée Conception.

 

Le Père Trochu raconte dans son livre sur le curé d’Ars qu’un jour, des paroissiens curieux montèrent au premier étage de sa maison et entendirent une conversation  entre leur curé et une voix de femme. Leur surprise fut indescriptible, car ils savaient leur curé très réservé avec les dames. Certains d’entre eux assuraient que ce n’était pas la première fois. Ils prirent leur courage à deux mains et écoutèrent  à la porte. C’étaient des recommandations à propos de celui-ci ou de celle-là ! Il était question de veiller sur eux, de les sauver. Une conversation très familière…

 

Après une demi heure, le saint curé ouvrit la porte et surpris ses visiteurs qui durent expliquer la raison de leur présence. Ils se tirèrent d’embarras sans trop de peine. Mais le plus embarrassé était Jean-Marie  Vianney. Pour dissiper tout soupçon qui eût pu être nuisible, il avoua le bonheur qu’il avait de recevoir quelques fois la Vierge Marie chez lui pour lui parler de ses soucis et lui recommander des cas difficiles ; « Aimez bien Marie, Marie est mon premier amour. Mais gardez ça pour vous. N’en dites rien à personne… ». Ce récit a été raconté sous la foi du serment, la main sur l’Evangile, par ces témoins lors du procès de béatification.

 

Le OUI de Marie à la volonté de Dieu, en obéissance à la foi, sera constant jusqu’à sa mort, et surtout lors du moment le plus difficile que fut la Crucifixion. A chaque épreuve de sa vie, Marie n’a cessé de méditer les choses cachées au plus profond de son cœur.  Elle retenait tout fait, toute parole, toute chose de ce qu’elle vivait. Les observant, elle comprenait que tout venait de la volonté divine. Elle ne s’est pas arrêtée  à une compréhension superficielle mais a su voir en profondeur  la signification que seule la foi peut offrir.   C’est l’humilité profonde de sa foi qui a permis à Marie d’accueillir en elle même ce qu’elle ne comprenait pas, laissant à Dieu le soin d’ouvrir son esprit et son cœur. La gloire de Dieu ne se manifeste pas dans le triomphe des rois ou le pouvoir des puissants car il a choisi le sein d’une vierge pour se montrer dans la fragilité d’un nouveau-né.

 

Père José+