Le sens du carême

 

Le sens du carême chrétien !

Le carême prépare à la fête de Pâques célébrant la résurrection du Christ. Il s’agit d’un temps de pénitence et de conversion. L’Église propose à ses fidèles l’exemple de Jésus-Christ pendant sa période au désert, se préparant à la célébration des solennités pascales, dans la purification du cœur et la pratique parfaite de la vie chrétienne. La prière, le partage et la recherche d’une plus grande disponibilité intérieure sont au cœur de cette démarche. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

Le carême commence le mercredi des Cendres, le 26 février 2020, et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques, le 11 avril prochain. La durée du carême, quarante jours sans compter les dimanches, fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en Terre promise. Elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique.

L’entrée en carême est marquée par l’imposition des cendres le mercredi : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu. Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »

Lorsque le carême s’est constitué comme temps de pénitence au IVe siècle, l’obligation du jeûne était très rigoureuse : un seul repas le soir, sans viande ni œuf, ni laitage, ni vin. Il s’est progressivement adouci. Le jeûne est aujourd’hui limité au mercredi des Cendres, aux vendredis de carême, sans oublier  le Vendredi saint. Il a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. Il n’est pas seulement un moment de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l’aumône. Les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants sont dispensés du jeûne.

Ce temps du carême est donc une grâce où chacun doit se garder disponible envers Dieu et les autres, à travers trois moyens : la prière, le jeûne et l’aumône. Il ne s’agit donc pas d’obéir à une loi, mais de se disposer à recevoir la loi intérieure de l’Esprit Saint, afin de nous laisser transformer par Dieu.

Encore une fois, je vous encourage fortement à ne manquer la veillée de louange et d’adoration qui aura lieu le premier vendredi de carême, vendredi 28 février, à 20 heures, à l’église saint Louis. Nous vivrons ensemble, ce soir-là, et de manière communautaire, en pôle missionnaire, notre entrée de Carême avant de rejoindre ou de constituer un Petit Groupe pour vivre, au sein d’une « petite communauté fraternelle », une belle retraite de Carême.

Que Dieu vous bénisse et vous garde !

Père José+