Lourdes en musique

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Comment vivre le pèlerinage de Lourdes sans musique ? Cette année avec l’appui de Anne Bureau et quelques chanteurs de la chorale de Fontainebleau, l’hospitalité réunit quelques musiciens et choristes pour participer à l’animation des messes, mais aussi animer l’attente aux piscine, ou des temps plus festifs à Saint-Frai.

Anyck, pèlerin malade apprécie particulièrement cette ambiance musicale. Elle aime toutes les musiques : opéra, danses folkloriques, et nous confie que la musique égaye les cœurs.

Chacun participe à sa façon : si certains hospitaliers chantent ou jouent d’un instrument, quelques malades dansent, d’autres scandent le rythme des bras, d’autres plus handicapés participent d’un regard soutenu, et parfois ému.

Anyck nous rappelle que dans toutes les civilisations – des inuits aux indiens d’Amazonie – la musique et la danse sont associés aux temps forts de la vie.

Les textes de la Bible sont nombreux pour nous indiquer la présence de la musique, et de la danse. Dans le livre de l’Ecclésiaste, il est précisé qu’il y a un moment pour tout : « Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser » (Qo 3, 4). Le livre d’Isaïe nous exhorte : « Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël ! »(Is 12, 6). Au début de chaque psaume, on retrouve des indications sur les instruments qui doivent l’accompagner : le tambourin, la harpe ou encore la flûte. On retrouve aussi dans l’Evangile de Luc l’expression de la joie par la musique, dans le retour du fils prodigue auprès du Père : « Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses » (Lc 15, 25)