Dimanche de la Santé – Sacrement des malades

 

Dimanche 13 février, dimanche  de la Santé

 

Il est possible aux personnes malades ou âgées de recevoir le sacrement des malades, source de très grandes grâces au cours des messes dominicales des 12 et 13 février.

Pour cela, vous devez signaler votre désir, auprès du secrétariat du pôle ou auprès d’un prêtre, ou auprès du responsable liturgique de votre paroisse.

Il est important, en cas de besoin, de recevoir le sacrement de la réconciliation avant de recevoir le sacrement des malades.

Vous pouvez, bien sûr, prendre contact avec les prêtres du pôle missionnaire. Nous remercions les personnes qui voudraient recevoir ce sacrement lors de ces messes de bien vouloir arriver à l’église au moins 1/4 d’heure avant la célébration.

 

Tout au long de l’année, l’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi.

Le dimanche de la Santé aura lieu cette année le 13 février 2022. Ce dimanche est le plus proche du 11 février, journée mondiale des malades instituée par Saint Jean Paul II et fête de Notre-Dame de Lourdes. Le thème proposé par le Service national de la pastorale de la Santé pour ce dimanche de la santé est « Heureux ! ».

Ce thème « Heureux ! » peut paraître difficile pour les membres de la pastorale de la santé car ils se sentent bien souvent démunis devant la détresse qu’ils côtoient dans leur mission. Il peut sembler également choquant pour ceux qui souffrent, pour les personnes malades et leurs proches voire scandaleux pour le personnel soignant, confronté à un manque criant de moyens et de reconnaissance.

Et pourtant, l’injonction la plus répétée dans la Bible, c’est : « soyez heureux ». Plus que toute autre chose, Dieu nous appelle de différentes manières à louer le Seigneur, à ne pas craindre, à se réjouir et à rendre grâces, ce qui, pour finir, revient à nous inciter à être heureux.

Cela ne signifie pas pour autant que l’injonction la plus répétée soit forcément la plus importante. Jésus nous dit que le commandement le plus important est d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force, et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes (Mc 12,29-31). Si nous y faisons attention, nous reconnaîtrons que les injonctions les plus répétées sont pourtant celles qui nous donnent les moyens d’obéir au commandement le plus important.

Être heureux permet d’aimer celui qu’on  rencontre, d’entendre le cri de souffrance de celui qui appelle. Le moyen d’aimer Dieu et son prochain c’est avant tout de choisir d’être heureux.

Des professeurs américains rendirent visite à Mère Teresa et lui demandèrent : « Dites-nous quelque chose qui nous aidera pour la vie ! » Elle répondit : « Souriez-vous les uns aux autres ! Ne laissez jamais quelqu’un venir à vous sans qu’il ne reparte meilleur et plus heureux ! »

L’Évangile ouvre une brèche de lumière dans le ciel chargé de souffrance. Étonnement peuvent coexister dans le cœur d’une personne la souffrance et la paix qui repose sur une parole d’espérance qui ne déçoit pas.

Ce thème invite au recueillement, au ressourcement intérieur, au réveil de ce qui pousse les soignants à donner leur vie, leur temps, leur travail et leur force au service des personnes malades et handicapées.

Puisse cette journée, éveiller de nouvelles vocations au sein des aumôneries hospitalières car elles ont toutes besoin de personnes qui acceptent d’investir de leur cœur et de leur temps dans cette mission d’Église. Par ailleurs, si des familles de personnes isolées ou malades lisent cet article, qu’elles sachent qu’elles sont au cœur de nos priorités et qu’elles se fassent connaître au secrétariat de notre Pôle missionnaire ou à l’aumônerie de l’hôpital de Fontainebleau.