Dimanche de la miséricorde 2023

Dimanche de la Miséricorde – Océan de grâces !

 

Les grâces que le Seigneur déverse sur les fidèles le dimanche de la Miséricorde sont vraiment extraordinaires. Cette célébration a pour origine les confidences de Jésus à sainte Faustine en 1931 : «Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approchent de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces (P. J. 699)  ».

En examinant ces paroles de Jésus, on voit que ce qui est essentiel dans la fête de la Miséricorde c’est la rencontre de l’homme conscient de son péché avec le Père plein d’amour. C’est la rencontre de deux cœurs.

Toutefois, ce n’est qu’en l’an 2000, à l’occasion de la canonisation de la sainte polonaise, sœur Marie Hélène Faustine Kowalska, que cette fête fut décrétée pour l’Église Universelle. Le Souverain Pontife Jean Paul II a bien voulu disposer, dans le Missel romain, au titre « deuxième dimanche de Pâques », qu’on ajoute désormais l’appellation « ou de la Divine Miséricorde  ». Il a également ordonné, en ce qui concerne la célébration liturgique de ce dimanche, qu’on utilise toujours les textes qui sont indiqués pour ce jour dans le Missel et dans la Liturgie des Heures du rite romain.

Celui qui prend l’initiative de l’amour et qui sort avec le désir de remplir pleinement tous les besoins de l’homme dont le premier est la grâce du pardon : c’est toujours Dieu lui-même. Dieu veut rencontrer chaque homme, indépendamment de sa condition spirituelle. Il invite à cette rencontre de grands saints et de grands pécheurs. Pour ces derniers, le dimanche de la Miséricorde constitue aide, recours et abri. Il ne dépend que de l’homme si son cœur s’ouvre à la grâce et s’il répond à Jésus qui lui jette un regard d’amour sans limite. Le « OUI » de l’homme c’est tout d’abord sa ferme volonté d’adhérer au Cœur Miséricordieux de Jésus ce qui mène à une action concrète. Du point de vue sacramentel, la confession et la communion servent de réponse. Une pleine participation à la célébration de la fête demande également une grande confiance en Dieu et des preuves de miséricorde envers le prochain.
Père José