3e dimanche de l’Avent

           Troisième dimanche de l’Avent : le temps de la joie

            Gaudete : « Réjouissez-vous car le Seigneur est proche »

 

Le troisième dimanche de l’Avent est aussi appelé dimanche du Gaudete.

Il faut remonter à la tradition latine pour comprendre cette appellation Gaudete, premier mot de l’introït de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete in Domino semper ; iterum dico : gaudete ! » 

(Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète : réjouissez-vous ! »)

Cette phrase rappelle la joie de l’Espérance, dans l’attente de l’avènement du Christ …

Ce dimanche est comme une « pause » au milieu de l’Avent et comme une anticipation de la joie de Noël.

Pour mieux le signifier, le célébrant peut exceptionnellement revêtir des vêtements liturgiques roses et l’on peut prévoir une décoration florale spécifique de l’église.

(NB : Il en est de même au quatrième dimanche de carême, dit dimanche de Laetare).

La couronne de l’Avent est parfois composée, dans certaines régions, de trois bougies pourpres et d’une rose, couleur de l’aurore, allumée la troisième.

Le violet austère dans sa tonalité pénitentielle s’adoucit et s’illumine en raison de l’appel à la joie qui retentit dans les lectures bibliques. « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu », s’exclame le prophète Isaïe, tandis que saint Paul nous exhorte ainsi : « Frères, soyez toujours dans la joie ! »

Dans l’Evangile aussi, il est question d’une Lumière qui annonce la fin de la nuit…

La promesse de Dieu va s’accomplir, le salut est en marche et bientôt le nouveau-né, dans lequel nous reconnaitrons le Fils de Dieu, va naître dans la crèche.

« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion (…), qu’Il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous, dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde que les aléas du quotidien ne peuvent atténuer (…). La caractéristique unique de la joie chrétienne est qu’elle peut être partagée avec la souffrance puisqu’elle est entièrement basée sur l’amour. En effet, le Seigneur qui nous est proche au point de se faire homme vient pour communiquer sa joie, la joie d’aimer. C’est seulement ainsi que l’on comprend l’allégresse sereine des martyrs jusque dans l’épreuve, ou bien le sourire des saints de la charité face à qui souffre. C’est un sourire sans offense, qui console… »

                                                                                                                     (Jean-Paul II, angélus du 3ème dimanche de l’Avent 2003)

 

Alors, ne vous étonnez pas si le rose fleurit dans votre paroisse, ce dimanche et « Réjouissez-vous » ! 

En cette année 2020 marquée par la pandémie, l’Avent est plus que jamais celui d’une patience intérieure, un cheminement à pas lents vers la découverte d’une Présence …        pour un Après en différence, un Après en Espérance, un Après en confiance.

Réapprenons à trouver des sources de joie dans nos vies et aussi la source de la Joie …

      Oui, le Seigneur frappe à la porte de nos vies pour les faire (re)fleurir !

         Excellent troisième dimanche de l’Avent à chacun (e) d’entre vous.